Des milliers de professeurs, parents et éléves sont allés le 27 septembre pour protester contre la dégradation de l'enseignement. La nouveauté de cette journée de lutte est que les représentants de l'éducation publique et privée se sont réunis. Ils sont indignés par la perte des heures de formation et par la baisse de la qualité des écoles, mais aussi par les suppressions continues de postes.
Les syndicats demandent à Sarcozy de renoncer immédiatement à supprimer plus de postes de travail. La nouvelle année scolaire en France a commencé avec 16.000 postes de travail supprimés, 9.000 d'ailleurs dans l'enseignement basique. Pour 2012 la suppression de postes de travail est prévue.
Dans la lignée des années précédentes, le ministère a supprimé 9 000 postes d’enseignants des écoles de France et 8 300 élèves supplémentaires sont accueillis dans les classes.
Conséquences :
-plus d’élèves par classe
-moins d’enseignants spécialisés pour aider les élèves en difficulté
-moins de remplaçants et des enfants répartis dans les autres classes quand l’enseignant est absent
-les enfants de moins de trois ans laissés à la porte de l’école maternelle même quand vous souhaiteriez les scolariser...
A cela s’ajoute :
-la suppression des emplois d’aide administrative à la direction d’école
-la disparition des assistants pédagogiques
-la formation des nouveaux enseignants lourdement diminuée.
Dans un contexte de crise, le gouvernement fait le choix de sacrifier l’avenir et prévoit déjà de supprimer encore plusieurs milliers de postes d’enseignants des écoles à la rentrée 2012.
Il faut faire entendre que l’éducation doit redevenir une priorité. Il en va de l’avenir de chacun des enfants, comme de celui du pays.
C’est pourquoi,nous, les élèves nous n'aurons pas de classes pendant plusieurs jours de grêves . Nous ne pensons qu'en faveur d’une école qui favorise la réussite de tous, reposant sur une société plus juste et qui investit sur l’avenir.
-plus d’élèves par classe
-moins d’enseignants spécialisés pour aider les élèves en difficulté
-moins de remplaçants et des enfants répartis dans les autres classes quand l’enseignant est absent
-les enfants de moins de trois ans laissés à la porte de l’école maternelle même quand vous souhaiteriez les scolariser...
A cela s’ajoute :
-la suppression des emplois d’aide administrative à la direction d’école
-la disparition des assistants pédagogiques
-la formation des nouveaux enseignants lourdement diminuée.
Dans un contexte de crise, le gouvernement fait le choix de sacrifier l’avenir et prévoit déjà de supprimer encore plusieurs milliers de postes d’enseignants des écoles à la rentrée 2012.
Il faut faire entendre que l’éducation doit redevenir une priorité. Il en va de l’avenir de chacun des enfants, comme de celui du pays.
C’est pourquoi,nous, les élèves nous n'aurons pas de classes pendant plusieurs jours de grêves . Nous ne pensons qu'en faveur d’une école qui favorise la réussite de tous, reposant sur une société plus juste et qui investit sur l’avenir.
Le mardi 27 septembre 110.000 manifestants se sont réunis à travers la France, dit le ministère de l’intérieur. Mais dans première estimation de la FSU et de l’UNSA Education, ils étaient plus de 165.000 en France, 45.000 à Paris.
Nicolas Sarkozy a critiqué cette grève en relevant que, contrairement à d’autres professions, les fonctionnaires ont un statut qui les protège.
Cette grève doit permettre de délivrer un message fort pour que l’éducation soit au cœur des priorités de notre pays (Sébastien Sihr du SNVipp – FSU)
Il y a eu entre 22% et 54% de grévistes.
Fait inédit
Les enseignants du privé, pourtant peu enclins à la contestation, ont participé eu masse à ce mouvement aux côtés de leurs homologues du secteur public, témoignant d’un profond malaise. Il faut remonter à 1984 pour trouver une mobilisation de cette envergure des enseignants du privé.
Toute la journée la bataille des chiffres a fait rage. Tandis que les syndicats de la FSU indiquaient qu’environ un enseignant sur deux était en grève dans le public (primaire, collèges...). Le ministère de l’éducation avançait le chiffre de 29% de grévistes dans le primaire et 22,3% dans le secondaire.
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