En Espagne, la tradition la plus répandue pour le réveillon de la Saint-Sylvestre est celle des douze grains de raisin. Cela consiste à manger un grain de raisin à chaque coup de cloche de l'horloge de la Puerta del Sol, à Madrid, à minuit le 31 décembre. Avant ce rituel, on assiste à un bon dîner pendant lequel toute la famille se réunit. On dit que celui qui ne mange pas les 12 grains de raisins aura un an de malheur. Depuis quelques années, une nouvelle mode est apparue: porter un sous-vêtement rouge: des culottes, un caleçon, etc.. Après les 12 coups de cloche, une fois dans la nouvelle année, il est très commun de souhaiter la bonne année à toute la famille du dîner et appeler tous ceux qui sont loin. Ensuite on offre du champagne, du cava ou du cidre. En plus des coups de cloche et des douze grains de raisins, il est très typique dans beaucoup de municipalités espagnoles d'allumer de grands feux.
En France, on organise un dîner de fête avec, entre autres, du champagne et du foie gras. Il peut s'agir d'un simple dîner entre amis ou d'une soirée dansante. Le jour de l'an, les familles et les amis échangent les vœux du nouvel An, prennent de bonnes résolutions et parfois échangent quelques cadeaux . À minuit, on se souhaite traditionnellement une bonne année en s'embrassant sous le gui, puis on va dans la rue en criant « Bonne année ! » et en faisant beaucoup de bruit (trompette, klaxon, etc.). La Saint-Sylvestre est également l'occasion donnée au Président de la République française de transmettre ses vœux présidentiels en diffusion différée à 20 heures sur les principales télévisions françaises depuis le palais de l'Élysée.
Tous les ans à Paris, beaucoup de personnes se réunissent sur l'avenue des Champs-Élysée ou sous la tour Eiffel, pour fêter le passage à la nouvelle année avec quelques petits feux d'artifice. Cependant, ces dernières années, la tradition des feux d'artifice à Paris s'est arrêtée.
La période des fêtes se termine avec l'Épiphanie, jour où l'on partage traditionnellement la galette des Rois.
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